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Contexte et justification du projet
Les populations habitant les zones semi-arides (plus de 1 milliard de personnes dans le monde) subissent les pressions du sous-développement et vivent dans des conditions difficiles, avec des taux élevés de pauvreté et le manque d’accès aux marchés, aux services et aux transports, à l’énergie et à l’eau et aux infrastructures d’assainissement. La faible dotation en eau et en terres fertiles entrave leur croissance économique, tandis que la faible croissance économique continue de se reposer sur les secteurs productifs de base, en particulier l’agriculture et le pastoralisme.
À ces défis s’ajoutent la marginalisation de certaines couches sociales et les questions de genre. En effet, les femmes sont confrontées à des obstacles formels et informels dans l’accès et le contrôle des ressources, notamment la terre, et font face à des difficultés dans l’accès aux services de l’État et aux négociations sur les marchés.
Compte tenu de tous ces facteurs, le projet Promouvoir la Résilience des Économies en zones Semi-Arides (PRESA) considère que le concept de développement résilient au climat désigne un développement inclusif qui élimine la pauvreté et maximise la capacité des individus à s’adapter au changement climatique. Cette vision exige un changement dans les mécanismes de la croissance économique et du développement social, y compris dans les cadres institutionnels et réglementaires, sur les marchés, et sur les bases du capital humain et naturel.
Le projet PRESA produira donc des recommandations concrètes pour les décideurs politiques et les décideurs locaux qui se penchent sur les interactions entre le changement climatique et le développement économique dans les zones semi-arides fragiles et variables. Nous collaborerons avec les acteurs du secteur privé, les ministères techniques (économie, plan, environnement, etc.) et les communautés économiques régionales dans la formulation de nouvelles connaissances, et dans la prise en considération de ces connaissances dans les politiques et les investissements afin de contribuer à la réduction de la pauvreté et au renforcement des capacités d’adaptation.