Recherche sur le Changement climatique au Sénégal : les parties prenantes du projet PRESA invitées à affiner 4 projets de recherche

26 octobre 2015

Les objectifs de l’atelier étaient : (i) de partager les résultats et enseignements de la phase de lancement et du processus d’élaboration du programme de recherche ; (ii) de présenter les projets de recherche en vue de leur appropriation par les parties prenantes ; (iii) de proposer des pistes d’amélioration des approches méthodologiques (démarche, choix des sites, etc.) ; (iv) d’explorer les opportunités de partenariat avec certaines parties prenantes dans la mise en œuvre de la recherche de terrain ; et (v) de formuler des recommandations pour la prise en compte effective de la dimension genre dans la mise en œuvre de chaque projet de recherche.

Une mobilisation massive des parties prenantes et des partenaires de mise en oeuvre

L’atelier a été marqué par la participation de Evans Kituyi, représentation du Bureau régional du Centre de Recherches pour le Développement Internationale (CRDI) basé au Kenya, et de Helen Mountfort, représentante de Overseas Development Institute (ODI), qui assure la coordination du projet PRESA.

Parmi les parties prenantes, il faut également noter la participation de l’Honorable député Aliou Kébé, représentant du Réseau des Parlementaires pour la Protection de l’Environnement au Sénégal (REPES), de M. Ismaïla Sow, Président du Conseil National de la Maison des Eleveurs du Sénégal (CNMDE) et membre du Conseil Economique, Social et Environnemental et de Babacar Diop, Président de la Fédération des ONG du Sénégal (FONGS) et représentant du CNCR.

Après une séance introductive qui a permis de rappeler la vision et les objectifs du projet PRESA et de rappeler les résultats de la première année de mise en œuvre du projet, le programme de recherche du projet PRESA pour les trois prochaines années a été présenté et discuté en session plénière. Les participants ont ainsi pris connaissance du processus de mise en œuvre de la recherche qui a permis de passer de plus de 19 questions de recherche identifiées conjointement avec les parties prenantes lors des précédents atelier à sept projets de recherche dont quatre seront mis en œuvre au Sénégal et trois au Burkina Faso.

Quatre projets de recherche financés au Sénégal pour renforcer la résilience des secteurs clés de l’économie

Au Sénégal, quatre (04) projets de recherche seront financé par IED Afrique dans le cadre du projet PRESA. Ces projets portent sur les thèmes suivants :

 P2. Migrations, transfert de fonds et résilience ;

 P3. Impacts des changements climatiques, adaptation et opportunités pour les entreprises et le secteur de l’élevage ;

 P4. Promotion d’un environnement favorable à l’engagement du secteur privé dans l’adaptation et le développement résilient au changement climatique ;

 P6. Gouvernance multi-échelle des zones semi-arides : implications pour la résilience climatique et le développement économique.

Ces quatre projets font partie intégrante d’un programme de recherche d’une durée de trois ans. Les recherches permettront entre autre de comprendre l’impact des transferts de fonds des migrants sur le financement des activités génératrices de revenus et de lutte contre le changement climatique dans les zones de départ ; d’analyser les possibilités de partenariat public privé qui peuvent naitre d’une meilleure connaissance opportunités offertes par le changement climatique aux petites et moyennes entreprises (PME) et micro-entreprises rurales (MER) composant le secteur privé sénégalais et se déployant dans les domaines comme l’énergie solaire, la transformation des produits agricoles, l’exploitation de sel, le transfert de technologie agricole, etc.) ; de produire des connaissances sur la manière dont le changement climatique affecte l’ensemble de la chaine de valeur bovine (en particulier les filières viande et lait) et sur les options d’adaptation et opportunités d’investissement du secteur privé pour un développement économique résilient de l’élevage face au changement climatique ; d’apprécier la démarche adaptative et les mesures incitatives des pouvoirs publics et mieux comprendre le rôle des facteurs institutionnels, économiques et socio-politiques dans la conception et la mise en œuvre des politiques climatiques et la manière dont ils influencent les capacités d’adaptation à différents niveaux.