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Iedinfos

Dans le cadre de la mise en oeuvre de ses programmes, IED Afrique a réalisé plusieurs études. Celles-ci ont été partagées avec les acteurs.

PRESA
Les enjeux du changement climatique expliqués au secteur privé

Dans le but de partager les premiers résultats de recherche du projet 4 portant sur la « Promotion d’un environnement favorable à l’engagement du secteur privé dans l’adaptation et le développement résilient au changement climatique », IED Afrique a organisé, les 21 et 22 mars 2017, deux ateliers de restitution à Louga et à Saint-Louis. Plusieurs enseignements ont été tirés de ces rencontres.

Les acteurs économiques ont exprimé un besoin réel d’accéder à des informations fiables sur le changement climatique. En outre, conscients des impacts du réchauffement climatique sur leurs activités de production, ils ont exprimé le souhait d’avoir une meilleure connaissance de l’assurance climatique indicielle (souscription, déclaration de perte, procédure de remboursement, etc.) et de voir les banques intégrer les aléas climatiques dans le recouvrement des prêts aux producteurs. Les entrepreneurs ont également vu aussi la nécessité de mettre sur pied des partenariats avec les grandes entreprises, surtout celles installées dans les régions, afin de permettre aux petites entreprises d’être moins vulnérables au changement climatique.

Entre avril et juillet 2016, une équipe pluridisciplinaire chargée de la mise en œuvre du projet 4 du Programme « Promouvoir Résilience des Economies en Zones Semi-Arides » (PRESA) a mené des recherches selon une démarche participative dans les régions de Kaolack, Louga et Saint-Louis, auprès des différents services administratifs, déconcentrés et décentralisés, des organisations socioprofessionnelles et des entreprises.

Changement climatique
La résilience à l’échelle territoriale en débat

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Promouvoir la Résilience des Economies en Zones Semi-Arides » (PRESA), IED Afrique a réalisé une étude sur la « Gouvernance multi-échelle des zones semi-arides : implications pour la résilience climatique et le développement économique ».

Cette étude s’est appuyée sur le cas du « Plan Climat Territorial intégré (PCTI) » de Dakar et du projet « Territorial Approach to Climate Change » (TACC) de l’Entente Ferlo pour analyser le niveau et les modalités de prise en charge de la mitoyenneté entre communautés rurales et communes urbaines dans le renforcement de la résilience des collectivités locales au changement climatique. Les résultats ont révélé l’existence de contraintes à l’élaboration et la mise en application adéquates des plans climats territoriaux.

Les conclusions de cette étude ont été partagées à travers d’un panel organisé lors d’un atelier, les 20 et 30 mars 2017. La rencontre avait réuni une trentaine de participants parmi lesquels des élus locaux, des chercheurs, des organisations de la société civile et des services techniques de l’Etat. Les participants ont pris connaissance des résultats de l’étude sur la gouvernance transfrontalière du changement climatique. En outre, les défis majeurs relatifs à la gouvernance et à l’accès au financement de l’adaptation ont été identifiés et analysés.

Investissements fonciers au Sénégal
Lumière sur des pratiques de redevabilité au Sénégal

« Investissements fonciers, redevabilité et cadre légal : leçons du Sénégal », c’est le titre d’un rapport produit par IED Afrique dans le cadre du projet « Mécanismes de Reddition des Comptes dans la Gouvernance Foncière », en partenariat avec International Institute of Environment and Development (IIED). Le document examine la question de la redevabilité dans les transactions foncières au Sénégal en passant au crible le cadre juridique national qui régit les investissements fonciers. Il explore également les occasions de reddition de comptes et la manière dont les communautés s’y prennent dans la pratique.

Cette étude souligne par ailleurs la nécessité d’amorcer un débat éclairé et inclusif au niveau national sur le régime foncier et, plus généralement, sur des modèles de développement souhaitables. Depuis quelques années, une fédération d’organisations de producteurs ruraux a déployé des efforts considérables pour construire avec les structures locales une force de proposition innovante afin d’arriver à une politique foncière qui préserve l’agriculture paysanne tout en favorisant les investissements par le secteur privé.

Le rapport montre qu’au niveau local, il est important de mettre au point des modalités efficaces qui puissent clarifier les rôles et les attributions des acteurs ainsi que les lignes de redevabilité entre ces derniers, dans le contexte des pressions foncières croissantes